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Photo du rédacteurAutour d’un livre

Des diables et des saints de Jean-Batiste Andrea

Nous avons déjà fort apprécié la plume de Jean Baptiste Andrea, toujours humaine, sensible, précise et remarquable à travers “ Ma reine” et “Cent millions d’années et un jour”.

“Des diables et des saints”, son dernier roman ( Iconoclaste ) est une petite merveille et nous l’attendions avec impatience!

Pas une virgule ne dépasse, chaque mot porte son intensité et touche notre âme d’enfant.


Joe, un pianiste joue divinement Beethoven dans des gares attendant une femme, sa Rose... il l’a cherchée, la cherche encore... et nous conte son enfance. Suite à un accident d’avion qui a emporté ses parents, il se retrouve dans un orphelinat... aux Confins. Aux Confins où l’on croise des diables et des saints: des enfants en quête d’identité, de reconnaissance et d’avenir, un prêtre rude, un surveillant chargé de rancoeur. Ce sont un peu ces êtres qui se débattent avec leurs émotions, les traduisant en bien comme en mal. D’une enfance difficile, certains basculent vers la douceur, d’autres vers la dureté. Et l’auteur nous rappelle que les adultes que nous sommes sont inspirés par leur enfance et peuvent ou pas la transcender.

Les enfants qui résident aux Confins sont un peu ceux des “400 coups” ou de “L’argent de poche” de Truffaut. Ils rêvent d’évasion, d’une vie meilleure et se bâtissent sur des fondations cabossées.

Une fée, Rose, est placée sur le chemin de Joe...

Une fois de plus, Jean Baptiste Andrea explore les cœurs d’enfants avec une dextérité littéraire et une humanité rares. Sa plume est indéniablement celle d’un grand écrivain. Ce livre sera sûrement largement primé et le mérite!



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